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mai 18, 2022 - By:

L’embauche

L’embauche de conducteurs.

La Commission européenne veut faciliter l’embauche de conducteurs en provenance de pays tiers. La mise en place d’un accès facilité au marché et de « partenariats de talents » doit permettre aux entreprises de recruter en dehors de l’Union européenne. À compter de 2023, une plateforme internet permettra aux candidats de présenter leur candidature et leur qualification.

Les conducteurs de poids lourds figurent depuis 2020 sur une liste de 28 métiers affectés, selon la Commission europénne, par une forte pénurie au sein de l’Union européenne. Bruxelles veut désormais en faciliter le recrutement hors des frontières. La Commission vient de présenter à cet effet un concept de « partenariat des talents » et de « pool des talents » qui doivent favoriser l’accès au marché du travail européen de spécialistes issus de pays tiers. Ces nouvelles règles s’inscrivent dans le cadre plus vaste d’une importante réforme de l’immigration et du droit d’asile que Bruxelles veut soumettre aux pays membres. « Même si nous sommes actuellement occupés à l’intégration de plus de cinq millions de personnes originaires d’Ukraine, il reste nécessaire de développer un concept à long terme portant sur les migrations du travail, afin de couvrir les besoins en personnels qualifiés au sein de l’UE », souligne le vice-président de la Commission, Margaritis Schinas.

Une plateforme internet pour postuler

La Commission prévoit ainsi la mise place, à compter de mi-2023, d’un « pool des talents », sous forme d’une plateforme internet permettant aux candidats de pays tiers titulaires de certaines qualifications de se mettre en contact avec un employeur potentiel. Le portail doit débuter dès l’été 2022, sous forme de projet pilote, à destination des personnes ayant fui l’Ukraine.

Des partenariats seront également signés d’ici la fin de l’année avec d’autres pays tiers, notamment le Maroc, la Tunisie et l’Egypte. La Commission veut notamment proposer aux Etats membres la mise en place de visas de travail digitalisés plutôt que d’obliger les candidats à se rendre à l’ambassade ou au consulat du pays dans lequel ils souhaitent travailler.

« Mettre sur pied une immigration légale »

La réforme doit par ailleurs permettre aux salariés issus de pays tiers de changer plus facilement d’employeur et de pays une fois arrivés dans l’Union, et de conserver leur titre de séjour en cas de chômage. « Il faut urgemment réformer les règles européennes en vue de mettre sur pied une immigration légale, alors que nos sociétés vieillissent à un rythme accéléré », alerte la députée européenne conservatrice Lena Düpont.

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